Recherche : la France en quête d’une loi de programmation pluriannuelle

Huit présidents d’université ne jurent que sur l’importance de l’investissement dans la recherche dans l’Hexagone. D’après l’OCDE ou Organisation de coopération et de développement économiques, les Français ont tendance à omettre la recherche et le développement, comparé à d’autres pays développés, comme le Danemark, les Pays-Bas et l’Allemagne. Si l’investissement augmente en Espagne, il se réduit massivement en France. Le Chef de l’État a donc pris la très bonne décision de consacrer environ 3% du PIB ou produit intérieur brut dans la recherche. Il a également pris l’initiative de privilégier une loi de programmation pluriannuelle. À noter qu’il s’agit d’une finalité datant déjà d’une vingtaine d’années.

Le ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, n’hésitait pas à mettre l’accent sur les principaux ennemis de la loi. Or, les critiques ne sont pas rares. Les Républicains se demandent, à titre d’exemple, sur les bonnes raisons d’opter pour une telle loi face au manque d’investissements. Des collègues se soucient d’un éventuel refus du statut des personnels.

Les inspecteurs généraux des finances, quant à eux, pensent que la grille salariale appliquée auprès des universités reste suffisante. Ils ont ainsi tendance à ignorer les salaires et des régimes indemnitaires qui s’avèrent dérisoires, comparés à ceux d’autres fonctionnaires.