Europe brillante : le soutien à l’innovation s’impose

La politique menée en Europe en ce qui concerne la recherche et l’innovation s’avère loin d’être efficace que celle appliquée en Chine et aux États-Unis. Le vieux continent est en retard dans le domaine, d’après un chercheur à l’Institut Jacques-Delors, Thomas Pellerin-Carlin. Représentant seulement 7% de la totalité de la population, il est, toutefois, à l’origine de plus de 30% des publications scientifiques de haut standing.  Mieux encore, le Conseil européen de la recherche connaît un essor à couper le souffle, sachant qu’il se charge du financement des projets intéressants et à fort potentiel. Il est donc assez complexe de deviner la vraie place de la recherche et l’innovation européennes. D’ailleurs, l’on ne peut pas ignorer le fait que l’Europe s’affiche à la première place en termes de santé ou encore de transition énergétique.

Manque de budget

Le problème des acteurs de la recherche réside surtout au niveau des investissements. Ces derniers ne sont pas suffisants. Si aucune mesure n’est prise à temps, l’Europe risque de devenir un simple consommateur des produits et services venant de Chine et des États-Unis, selon Christian Saint-Étienne, économiste. Les géants européens de la recherche font actuellement face à des problèmes d’investissements. Le vieux continent ne consacre, en effet, à l’intelligence artificielle qu’une somme correspondant au tiers des dépenses publiques en Chine, en Corée du Sud ou encore au Japon.