Les laboratoires Pfizer décident de mettre fin à la recherche sur la maladie d’Alzheimer

Les études récentes menées à l’initiative du géant pharmaceutique Pfizer n’ont pas été fructueuses. Ainsi, il a choisi d’en finir avec la recherche de médicaments efficaces pour la lutte contre les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Mais une telle initiative n’est pas sans conséquence chez les 300 travailleurs, notamment aux États-Unis.

Des études ouvrant vers la déception…

L’équipe de la société pharmaceutique a mis en application ses compétences et fini par découvrir une molécule jugée efficace contre la maladie d’Alzheimer. Elle n’est toutefois pas efficace lors des essais cliniques de 2013 et de 2017.

Elle n’est pas la seule à échouer dans la recherche. À titre de rappel, en début de cette année, Axovant, une société suisse a dû abandonner en essai de Phase II le processus de recherche sur son produit intepirdine. Tel est aussi le cas pour Elli Lilly, un laboratoire américain qui a connu l’échec avec le solanezumab, un autre produit conçu pour traiter l’Alzheimer. Le groupe a abandonné la recherche en Phase III d’essais.

Des essais non fructueux

L’équipe internationale constituée des chercheurs experts a choisi de faire les trois essais cliniques auprès de plus d’une trentaine de pays du monde et chez environ 2530 participants de 50 ans et plus qui présentent une forme modérée de la maladie d’Alzheimer. Toutefois, les résultats ne sont pas prometteurs, sachant que la molécule n’a pu apporter aucune amélioration au niveau de la cognition des participants.