Recherche : possibilité de congeler les ovules

Les législateurs s’intéressent, ces derniers temps, sur des sujets plus sensibles. Outre la procréation assistée, ils souhaitent encore revoir la loi concernant la bioéthique. Les femmes pourront ainsi faire conserver au frais leurs ovocytes. Le but étant d’augmenter leurs chances en matière de grossesse. Pour des ovules prises, puis congelées, à l’âge de 30 à 37 ans, une fécondation est encore possible jusqu’à  43 ans.

Autorisation de la recherche sur les cellules souches

La loi devrait s’intéresser également à l’autorisation de la recherche sur les cellules-souches prélevées sur des embryons surnuméraires. Des associations ne se montrent pas d’accord vis-à-vis de certains protocoles de recherche et souhaitent même leur abolition. Effectivement, ces actions ne font que ralentir l’avancement des programmes.

Toutefois, la législation se montre restreinte concernant les diagnostics préimplantatoires de l’embryon. À titre d’exemple, la recherche permettant de détecter à l’avance la présence d’anomalies chromosomiques n’est pas permise. Or, cette initiative permettrait d’éviter tout risque de fausses couches.  Pour ce qui est du sujet relatif à la mère porteuse, le fait de porter un enfant pour un autre ou GPA n’est pas évoqué par ladite loi. En effet, Emmanuel Macron ne veut pas du tout mettre l’accent sur ce débat et compte le laisser à ses successeurs.